• Il m'avait donné l'Amérique.
    Sur son coeur se posait la musique.
    Lorsque le mien avait besoin d'antibiotiques
    Sur son visage dansaient les grimaces d'un acteur comique.
    Quand le théâtre de mes jours devenaient dramatique
    Ca rendait le nouveau continent idyllique.
     
    A vivre sur les reflets de l'Atlantique
    Ca aura été comme s'aimer sur un miroir magique
    Sans hymne chimérique
    Sans mauvaise politique.
    On aura été un couple atypique
    Seul contre les îconiques !
     
    Il s'appelait Amérique !
    Il m'avait lu dans un livre romantique...
    On m'y décrivait hystérique, cyclique,
    Il m'avait retenu, enjôleuse, angélique.
     
    A vivre chez les mythiques,
    Ca pouvait avoir l'air d'un rêve euphorique.
    Mais lui... C'était l'Amérique !
    L'Amour c'est l'Amérique !

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  • Si un jour, tu poses ta main sur ma peau,
    Si tu sens le vent, le vent le soleil et les étoiles se poser sur moi...
    Reste attaché à moi,
    Ne t'envoles plus sans maux !
     
    Si un jour, la douleur s'invite au départ.
    Si t'éloigner te divise en deux...
    Ne t'échappes pas?
    Reste avec moi !
     
    Si un jour, une minute, une seconde c'est trop.
    Si une promesse, ça n'est pas assez beau.
    Et si tu ne peux plus attendre... Je suis là !
    A la seconde, à l'infini... Je suis là !
     
    Si un jour, une décennie, une vie... ça n'est pas assez.
    Si le passé, le présent et le futur... c'est dépassé.
    Et si à ta vue, tout s'écroule, tout n'est plus rien...
    De tout mon être, je me donne à nous... Même à n'être plus rien !

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  • Un matin en t'attendant
    J'ai laissé mon coeur dansé
    Sur les touches d'un piano abandonné.
    Pour quand tu seras présent,
    Je me suis libérée
    Jusqu'à ce que la lune n'ait plus éclairée.
     
    Un après-midi en t'espérant,
    J'ai écrit mes voeux.
    Mon encre n'a coulé que pour deux.
    Pour ces mots te flattants
    Je t'ai dévoilé des rimes en "our"
    Les plus belles d'entre elles rimeront avec "amour".
     
    Un soir en t'imaginant,
    Je t'ai vu habillé d'un sourire,
    Dansaut sur notre avenir.
    Puis en te reposant,
    Allongé sur ma poitrine qui t'appartient,
    Tu t'es endormi sur mon coeur... Tout aussi tien.
     
    Enfin ! Une nuit, en te regardant,
    Près de moi, endormi tendrement,
    Je me souviens de ces journées durant
    Où je te voulus ardemment.
    Cinquante années ont passées
    Et je n'ai rien aimé plus que d'être à tes côtés.

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  • Seulement que tu m'aimes !
    C'est un souhait,
    Une illusion qui sème des morceaux de fantaisie ça et là.
    C'est d'inexacts souvenirs d'un faux toi qui me garde entremêlée à ta fortune.
     
    Seulement que tu m'aimes !
    C'est une phrase
    Harcelant les sons et les musiques pour se perdre dans le silence.
    Je l'ai tant pensé, écrite et dite, mais seule je distingue ses trémolos.
     
    Seulement que tu m'aimes !
    Ca se ballade sur les cyphoses de mes songes
    Ca se heurte à tant d'amour qui s'atrophie dans la disette
    Et ça renaît dans la force de mes impuissances !
     
    Seulement que tu m'aimes !
    Si "seulement" devenait "tant"
    Je concevrais que tu ne sois pas là !
    "Que tu m'aimes"... Je ne l'attendrais plus !

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  • Si accompagnée de nos souvenirs, je m'éloigne...
    Si tu sens mon parfum s'évanouïr, l'air qui en témoigne...
    Si de ton corps, ma présence s'extirpe sans défi...
    Si mon nom sur notre alliance, tu sens que je n'habite plus ici...
     
    Retiens-moi par le coeur !
    De toute ma candeur
    Regarde la droit dedans...
    Dis-lui comme tu es vivant !
     
    De lutte et de débats, si le destin m'arrache à toi...
    De souffle et de trépas, si l'existence me retire mon visa...
    De misère et de faim, si les jours sont rudes...
    D'oubli et de routine, si l'amour se fait prude...
     
    Retiens-moi par le coeur !
    De par ta fraîcheur,
    Garde-moi dans ta vie...
    Invite-moi encore à jouer avec l'infini !
     
    Retiens-moi par le coeur !
    Au nom de la moitié de l'un qui habite l'autre...
    Regarde-moi dans le coeur...
    Il t'apparaîtra que tu es mon éternel, même sous le feu de mon dessein et de mes apôtres !

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