• Assise en tailleur sur un banc
    Le regard dans le blanc,
    Le noir lui apporte le vent...
    Amène à son oreille le nom de son prétendant.
     
    A cheval sur ce qu'elle tutoie,
    Il sera d'ailleurs où il ne sera pas.
    Ailleurs il y a d'autres lois...
    D'autres fois !
     
    Un peu de lui... un peu d'elle,
    Un petit être moins frêle.
    C'est une nouvelle
    Qui la trouve belle.
     
    Assise en tailleur su un banc...
    Elle enfile ses gants.
    Vêtue de blanc,
    Le noir, pour lui dire adieu, lui présente son prétendant...

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  • Un voile se dépose
    Sur un coeur couvert d'ecchymoses
    Se défait peu à peu de ses plis
    Pour mettre son protégé à l'abri.
     
    Sa transparence lui révèle le jour
    Comme il repousse la  nuit
    Remerciant le froid
    De ne pas venir sous son toit.
     
    Aussi léger qu'une plume
    Peu à peu... il se consume.
    Il se laisse emporter
    Par sa mission de t'aimer.
    Ce doux voile,
    C'est mon coeur qui se dévoile !

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  • Rien n'est réel dans ce monde mystérieux
    Où la clarté se fait la belle pour se jeter dans le lac bleu.
     
    La nuit vient mordre la lune
    Pour donner un répit au vent qui élime les dunes.
    Plongés dans un rêve nocturne,
    Les oiseaux deviennent taciturnes !
     
    Ici, il n'y a pas d'air,
    Le parfum des fleurs s'échoue dans l'atmosphère.
    Les montagnes n'offrent pas d'échos
    Quant aux rivières, bien sages sont leurs eaux !
     
    La vie se serait-elle figée
    En te laissant t'échapper ?
    Elle t'aurait donné son dernier souffle avant de le laisser fuir,
    Pui se serait laisser endormir ?...

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  • Nous n'étions pas vraiment mort
    Ni tout à fait vivant !
    Mais qu'est-ce qui nous animait alors
    Si nous étions perdus dans le néant ?
     
    Nous ne sentions plus la force de nos corps
    Les périples ne nous demandaient plus d'efforts.
    Sans avoir tout à fait raison, nous n'avions pas tout à fait tort
    Sans faiblesse nous n'en demeurions pas plus fort !
     
    Nous résidions dans une étrange demeure
    Où aucune lumière ne jouait de sa lueur.
    Les murs s'imposaient de par leur hauteur,
    Ils séquestraient nos leurres !
     
    Retenus entre ici et ailleurs,
    Le temps se maquillait d'une inquiétante pâleur,
    Se vantant d'avoir été le vainqueur
    De notre amour et de ses peurs.
    Oui... Nous nous aimions ! Là était notre plus grande frayeur ! 

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  • J'ai vu tes vraies couleurs...
    Terminé,  les négatifs menteurs
    Qui étaient signes avant coureur
    D'un avenir prometteur.
     
    Je laisse au passé tes films en noir et blanc
    Où tu me montrais comment un acteur faisait semblant.
    J'espère que tu as bien profiter de mes derniers applaudissements
    Car tes mains ne t'offriront plus ce chant !
     
    C'est avec nostalgie que je coupe la dernière scène...
    C'est aussi avec mépris que j'apprends la haine
    Que l'on peut ressentir pour un homme sans gêne
    Qui se sert du coeur d'une femme en peine !

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