• Baiser après baiser
    Un court instant je me demande
    Si tu es bien...
    Et si ? Et si c'était le fantôme de ton visage ?
    Si entre mes doigts frêles
    C'était le spectre de ton faciece que j'enveloppais ?
    Tu étais si amours... Mais je ne te sens plus...
    Et si ? Et si j'ouvrais les yeux ? Te verrais-je de chair et de sang ?
    Alors je fais toutes les pièces
    De l'appartement de ta peau....
    Les lieux sont vides !
    Et si ? Et si tu n'étais que le fruit de mes songes ?
    Mon coeur s'affaisse
    Telle une masse flanquée au sol,
    Comme un vieux sac retiendrait les vestiges d'un passé.
    Et si ? Et si il n'y avait pas de "avant" ?
    C'est le bois du parquet que je frôle, de mes mains sans vie.
    C'est tout comme si c'était le sapin de mes quatre planches.
    Mon coeur s'est évanoui dans l'étang, étendu de mes larmes.
    Et si ? NON ! SI ! Tu n'es plus là ! Ou tu n'es pas !

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  • Un et un
    Un coeur et un coeur
    BOOM BOOM.
    Deux percussions,
    L'unisson de deux résonance,
    Des vibrations qui en deviennent plus qu'une !
    Ça cogne à tue-tête sous ces chairs !
    Ça résonne à faire danser au sang les claquettes aux tempes
    Ça fait comédie musicale, tous ces sens qui s'affolent en même temps  !
    Ça fait mimes, ces visages figés, expressions de deux paires d'yeux !
    Ça fait numéro un des charts, ce prénom de l'autre qui chante dans sa tête !
    Ça, ça s'appelle l'AMOUR !
    Il peut être un single
    Courte amourette d'été.
    Il peut être un album
    Chaque chanson est une étape de plus, l'Amour toujours plus fort.
    Il peut être une discographie
    Tant d'opus pour tant de vie en une.
    Et si la chanson est finie ?
    L'Amour aura bien dansé !
    Si la compilation n'a plus rien à proposer ?
    L'Amour aura bien essayé !
    Si la collection a rendu sa dernière note ?
    L"Amour aura tout partagé !
    Ça danse un slow,
    Toujours trop court !
    Ça danse le twist,
    Toujours existant !
    Ça danse la valse,
    Toujours pour tous les temps !
    Quelque soit la musique...
    CA ? Ça, c'est l'AMOUR ! 

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  • Les hommes sont comme les roses...
    Comme les pétales, ils tombent,
    Mais pas les épines ! Elles restent telle la peine !
    Tant de trous dans mon coeur,
    Autant que dans mon corps.
    Mais aucun plus grand
    Que celui qui m'a transpercé, mon éternel regretté...
    Des gouttes à terre...
    Des larmes ou du sang ?
    Salé ou sucré ? Sucré/Salé ? Tout ce liquide me vide...
    Je me noies au fil des ans
    Dans la marre des restes de mon éternel arraché.
    Toutes ces épines... C'est l'acupuncture du vide à comber,
    Un si grand gouffre, pour un si grand homme.
    Un pétale est tombé, alors un homme s'est envolé.
    Les épines sont restées, tels des souvenirs immortels
    Invisible aux yeux d'une mortelle, si sensible à une survivante !
    Mon coeur est un buisson d'épines !
    Qui s'y frotte, s'y pique !
    Mon éternel n'en n'est que l'imunisé, le seul, il demeure...
    Sang ! Mélange toi à mes larmes si c'est la manifestation de son éternel souvenir !

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  • La différence...
    C'est la valse que tu danses
    Entre deux états de transcendance
    Pendant qu'un chant funèbre m'élance.
     
    C'est ce rictus vissé sur tes joues
    Lorsque ce pamphlet se joue,
    Que ses satyres me tiennent en joug.
     
    La différence...
    C'est ton rôle dans une nouvelle romance
    Et mon coeur de faïence
    Aux félures, aux maux qui se romancent.
     
    C'est nos souvenirs que tu chambres
    Laissant nos allégresses dans cette anti-chambre
    Tandis que mon être sous son poids, se cambre.
     
    La différence...
    C'est c'est impitoyable errance
    Entre la fin d'une essence
    Et la naissance d'une opulence.
     
    C'est ce teint blafard
    Qui me colle, m'accable, ne s'illumine même avec du fard.
    C'est toi devant une autre piquant un phare.

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  • Faut-il qu'on se déchire
    Pour nous recomposer avant de nous assoupir ?
     
    Faut-il écharper nos coeurs,
    En lambeaux les piétiner
    Puis dans nos salissures, nos clameurs
    S'étendre sur le sol souillé,
    S'épousseter de nos peaux,
    Se briquer jusqu'aux os
    Pour une fois défaits de nos flétrissures
    Voir flamboyer dans nos prunelles
    L'Amour exaltant qui habitent nos blessures,
    Le voir triompher de toutes querelles ?
     
    Faut-il s'écorcher vif
    Pour panser nos sentiments compulsifs ?

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