• Je sais qu'il subsiste sous un souffle,

    L'expression d'un visage

    Qui attend l'aube de mon paysage.

     

    L'inespérée absolution

    Cachée dans les ailes d'un archange

    Est ce qui m'ammène près de ce lange.

     

    Devant moi une colombe

    M'ouvre les portes de l'inconu,

    Me tends les clefs d'un univers déchu.

     

    Face à la lumière qui m'éblouie,

    Je perds une à une mes sueurs de coeur,

    M'ont bien aimé en est la lueur...

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  • Si demain mon âme se soulève

    De pair avec une révolution.

    Si demain mon sang devient sève

    D'un autre trublion...

     

    J'irai la tête haute

    Sur les devants de ton fronts,

    Un drapeau sans fautes

    Dans une main sa raison.

     

    Si demain mon coeur tombe

    Sous le feu de tes yeux.

    Si demain sous l'effet d'une bombe

    Je perds des larmes peu à peu...

     

    L'esprit affuté, j'accepterai le duel,

    A battre le fer,

    Je délivrerai l'intime rebelle

    Que ma chair tendra à ta chair !

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  • Derrière de longues feuilles sauvages

    File une âme féline.

    Poursuivie par des adages,

    Elle cherche une âme câline.

     

    Echappée de sa savane,

    L'esprit s'interroge :

    "Quelle sont ces voix cancanes ?"

    Du sien, ce nouvel air qui les porte, se déroge.

     

    Ici, la vie n'est pas prospère,

    Du poison coule dans les rivières.

    Autour de son être tout s'agite.

    Trouver l'amour, ici, rien ne l'y incite.

     

    Cette âme féline

    Est un homme d'humeur câline.

    Parti du monde de la solitude,

    Il se demande si la vie à deux sera un jour une de ses habitudes.

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  • Je sais les mots de  velours,

    Les hommes qui font la cour.

    Je sais la chaleur d'une peau,

    Les sentiments et leurs défauts.

    Je sais le manque,

    Ses claques qu'il nous flanque.

    Je sais le désir,

    Le meilleur dont on tire le pire.

    Je sais la tendresse,

    Ces gestes qu'on nomme caresse.

    Je sais la haine qui nous vient du coeur,

    La volonté qui la transforme en bonheur.

     

    L'amour aussi me sait.

    Néanmoins  j'ignore la présence,

    Celle d'un homme qui deviendrait mon essence.

     

    J'ignore ses cheveux bruns en bataille,

    Ses frasques rebelles qui se chamaillent.

    J'ignore son long corps,

    Son repos et ses efforts.

    J'ignore le sens  de ses mots,

    Les qualités de ses défauts.

    J'ignore s'il est solitaire,

    S'il joue avec la mer.

    S'il est extraverti,

    Si la foule lui sourit.

    J'ignore la couleur de ses prunelles,

    Ce qui lui fait pousser des ailes.

     

    J'ignore,

    Lui aussi m'ignore.

    Cependant les saisons sont des trains

    Qui me mèneront aux lignes de ses mains.

     

     

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  • J'ai voulu t'écrire, en vain.

    Mes phrases ne trouvaient pas de points

    Pensant que tes sentiments y prendraient fin.

     

    J'ai voulu te dire combien de fois,

    Mon coeur avait changé de mains

    En s'échappant entre leurs doigts

    Lorsqu'il trouvait, sans chercher,  ces fameux points.

     

    J'ai voulu te montrer aujourd'hui,

    Tout ce que j'avais fuis

    Et que j'ai quand même pris.

     

    J'ai voulu, tellement voulu,

    Sans rien ne pouvoir contrôler

    Que je me suis perdue

    Entre ce que je voulais et pouvais te donner.

     

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