• A l'instant où une étoile s'éteind dans la nuit,

    A l'heure où d'autre l'oubli,

    Des obsèques s'amusent et rient sur le compte d'une vie.

     

    Parce que tout s'en va,

    J'ai dû la toucher du bout des doigts.

    Afin qu'elle soit toujours là,

    J'ai dû trouver ma voie.

     

    Pour que je lui ouvre une fenêtre,

    Elle m'a appris à être

    Et à l'instant où cette étoile s'éteint dans la nuit...

    Avec elle je tombe dans l'oubli...

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  • J'écris des mots de douceur

    Pour tous ceux qui ne voient plus en couleur,

    Pour chaque goutte de sueur

    Scintillant sur leur front comme une étrange lueur.


    La vie en noir et blanc,

    Ne leur va pas forcément comme un gant.

    Alors je prends mon pinceau en m'investissant

    Dans un tableau aux pouvoirs illuminants.


    Pour le plaisir de les voir s'aveugler

    En découvrant ce que la lumière peut projeter.

    Je leur troque le jour de ma vie

    Contre le sombre de leur nuit.


    Lorsque je suis dans leur noir, je ferme les yeux.

    Je les imagine en petits vieux,

    Assis dans un canapé, racontant à leurs petits enfants envieux,

    Comment ils ont découverts que le ciel a plusieurs bleus.

     

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  • J'ai volé le bonheur et le courage,

    D'un oiseau prisonnier de sa cage.

    M'amusant de ses débats

    Sans me soucier des dégâts,

    J'écrivais un livre,

    J'écrivais sa façon de vivre.

     

    J'ai volé le malheur et la rage,

    D'un oiseau prisonnier de sa cage.

    En regardant ses yeux qui me renvoyaient une étrange lueur,

    Je ressentis alors sa douleur.

     

    J'ai volé le malheur et la rage,

    D'un oiseau prisonnier de sa cage.

    Il avait pour malheur,

    De ne plus être un voleur.

    Il avait pour rage,

    D'avoir oublié ses voyages.

     

    Je lui ouvris la porte

    Pour donner à sa vie, une nouvelle sorte.

    Une sorte de liberté

    Dont je n'avais pas le droit de m'emparer.

     

    Libérés de nos peines,

    Nous nous sommes remis à nos ouvrages.

    Il a repris le vagabondage.

    J'ai fini mon livre, l'ai intitulé "nouvelle graine".

     

     

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  • Assis là sans ne pouvoir dire mot,

    A chaque effort ta voix souffle de trémolos

    Puis finit par éclater en sanglots.

     

    Les yeux rivés au sol,

    Ton regard n'en décolle,

    Apeurés par nos cris qui t'affolent.


    Relever la tête ? Pourquoi faire ?

    Les gens ne laisserons pas brerre,

    Ils ne voudront pas se taire.


    Petit garçon que le malheur enrôle,

    S'ils te questionnent, hausse les épaules.

    Tu n'as pas choisi le mauvais rôle.


    Dors bien petit frère.

    La vie de maman s'est envolée dans les airs,

    Papa est parti se mettre au vert.


    C'est le mauvais rôle qui t'a choisi,

    Pleure ce bonheur qui te fuit,

    Soulage la peine qui t'engourdit.


    Je reste près de toi.

    Un jour, maman tu la rejoindras

    Et papa nous retrouvera.

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  • Je veux mourir crucifié,


    Les poignets et les chevilles cloués,


    Sentir la force du fouet


    Du mal que j'ai engendré.


     


    Je souhaite que mes yeux pleurent des larmes de sang.


    Que celui-ci se dépose aux pieds des passants.


    Afin qu'il voit l'impureté qui a coulé dans mes veines tout ce temps.


     


    J'exige que mon corps soit mutilé,


    Qu'il supporte la douleur de la souffrance qu'il a propagée


    Sans pouvoir en cicatriser


    Afin qu'il ne puisse l'oublier.


     


    J'étais un apôtre qui a trahi,


    Je serais un apôtre meurtri,


    Blessé par ce que je fuis.


     


    Le bonheur qui nous luit


    Quand il plonge le malheur dans la nuit,


    L'amour qui nous congédie


    De ce que l'on maudit.

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