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L ange noir1 le
27 Janvier 2007 à 19:46
A l'instant où une étoile s'éteind dans la nuit,A l'heure où d'autre l'oubli,Des obsèques s'amusent et rient sur le compte d'une vie. Parce que tout s'en va,J'ai dû la toucher du bout des doigts.Afin qu'elle soit toujours là,J'ai dû trouver ma voie. Pour que je lui ouvre une fenêtre,Elle m'a appris à êtreEt à l'instant où cette étoile s'éteint dans la nuit...Avec elle je tombe dans l'oubli...
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L ange noir1 le
26 Novembre 2006 à 20:32
J'écris des mots de douceurPour tous ceux qui ne voient plus en couleur,Pour chaque goutte de sueurScintillant sur leur front comme une étrange lueur.La vie en noir et blanc,Ne leur va pas forcément comme un gant.Alors je prends mon pinceau en m'investissantDans un tableau aux pouvoirs illuminants.Pour le plaisir de les voir s'aveuglerEn découvrant ce que la lumière peut projeter.Je leur troque le jour de ma vieContre le sombre de leur nuit.Lorsque je suis dans leur noir, je ferme les yeux.Je les imagine en petits vieux,Assis dans un canapé, racontant à leurs petits enfants envieux,Comment ils ont découverts que le ciel a plusieurs bleus.
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L ange noir1 le
24 Novembre 2006 à 20:23
J'ai volé le bonheur et le courage,D'un oiseau prisonnier de sa cage.M'amusant de ses débatsSans me soucier des dégâts,J'écrivais un livre,J'écrivais sa façon de vivre. J'ai volé le malheur et la rage,D'un oiseau prisonnier de sa cage.En regardant ses yeux qui me renvoyaient une étrange lueur,Je ressentis alors sa douleur. J'ai volé le malheur et la rage,D'un oiseau prisonnier de sa cage.Il avait pour malheur,De ne plus être un voleur.Il avait pour rage,D'avoir oublié ses voyages. Je lui ouvris la portePour donner à sa vie, une nouvelle sorte.Une sorte de libertéDont je n'avais pas le droit de m'emparer. Libérés de nos peines,Nous nous sommes remis à nos ouvrages.Il a repris le vagabondage.J'ai fini mon livre, l'ai intitulé "nouvelle graine".
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L ange noir1 le
24 Novembre 2006 à 20:03
Assis là sans ne pouvoir dire mot,A chaque effort ta voix souffle de trémolosPuis finit par éclater en sanglots. Les yeux rivés au sol,Ton regard n'en décolle,Apeurés par nos cris qui t'affolent.Relever la tête ? Pourquoi faire ?Les gens ne laisserons pas brerre, Ils ne voudront pas se taire.Petit garçon que le malheur enrôle,S'ils te questionnent, hausse les épaules.Tu n'as pas choisi le mauvais rôle.Dors bien petit frère.La vie de maman s'est envolée dans les airs,Papa est parti se mettre au vert.C'est le mauvais rôle qui t'a choisi,Pleure ce bonheur qui te fuit,Soulage la peine qui t'engourdit.Je reste près de toi.Un jour, maman tu la rejoindrasEt papa nous retrouvera.
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