• Regarde à la fenêtre
    Lève les yeux au ciel.
    Cherche l'étoile la plus belle,
    C'est un éclat de mon être
    L'astre de mon esprit
    Qui a choisit la nuit
    Pour te tenir la main dans la solitude
    Et la serrer plus fort dans l'inquiétude.
    Regarde sur le mur
    Tourne les yeux vers l'ombre immobile.
    Cherche d'où elle se faufile,
    C'est le reflet de mon être qui perdure
    Le miroitement de mes pensées
    Qui a choisit le jour
    Pour offrir des heures à tes "pour"
    Retenir celles de tes "contre" que j'aurais chassé.
     
    Qu'il soit tôt ou tard
    Là où tu poseras ton regard
    Tu trouveras toujours la lumière d'un phare
    Qui portera mon nom et qui n'arrivera jamais en retard !

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  • A la vie, à la mort :

    A raison ou bien à tort.

    La faiblesse ou le fort.

    Satisfaction ou bien remord.


     

    Une si belle promesse

    Endurcie par diverses prouesses,

    Adoucie par quelques délicatesses

    Pour une fin toute en souplesse.


     

    La vie et la mort en une seule sentence :

    Un remède pour lequel on n'a pas besoin d'ordonnance,

    Juste d'une notice pour ceux qui manque d'intelligence.

    Parce que ce genre d'engagement, ce n'est pas en l'air qu'on le lance !


     

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  • Un mot,

    Un son qui sort de la bouche

    Qui fera mouche

    Qu'il soit de trop

    Ou qu'il soit beau.


     

    Des mots,

    La traduction d'une pensée

    Ou bien d'un sentiment

    Qui sera jugé

    Ou apprécié justement.


     

    Aucun mot,

    Un long silence

    Ou une pudeur.

    Certains en souffriront l'indifférence

    D'autres l'estimeront à sa juste valeur.


     

    Certains mots font du bien

    Mais à force de les prononcer

    Ils ne servent plus à rien

    Car ils perdent de leur sensibilité.


     

    D'autres sont pires qu'une asphyxie

    Et font une vraie tuerie.

    Même s'ils ne sont plus dits

    Personne ne les oublies.


     

    A croire que le mieux qui reste à faire

    Est encore de se taire...

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  • Regarde là-bas

    L'horizon qui rejoint le firmament.


    On dirait un bateau sans mât


    Qui flotte vers le paradis blanc.




    L'océan coule dans son berceau


    Pour aller à la rencontre des nues.


    Quand il y sera parvenu


    La nuit ne sera plus qu'un vieux radeau


    Bercé par le chant des oiseaux de nuit.


    Quand il aura repéré où s'échouer


    L'aurore ira le repêcher


    E le relâchera ce soir pour qu'à nouveau il s'enfuie.


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  • La nuit tombe...

    Je succombe

    A cette colombe

    Qui, une nouvelle fois incombe.


    La lumière de la lune

    M'emmène vers des dunes.

    Elles représentent mes rêves diurnes

    Commes les nocturnes.


    Quand la nuit s'avance,

    Elle justifie mon absence.

    Je peux me noyer dans le silence

    Sans subir de remontrances.



    La nuit est pour moi, la seule routine

    Qui ne se fait pas assassine.

    Elle serait plutôt ma meilleure copine

    Parfois même... un peu coquine !

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