• Sur la fraîcheur d'une nuit
    Danse le corps de l'oubli.
    Mes songes dans sa noirceur
    Transpercent mon coeur.
     
    Faufilées entre les portes du passé
    Des images froisséees
    Se tiennent la main
    En narguant demain.
     
    Autrefois me chatouille
    Il danse sur ma dépouille.
    Sur le rythme de mon pouls
    Hier est un peu fou.
     
    Dans ma poitrine chante un bout de coeur...
    Il tend des larmes à mes pleurs.
    Avant c'était un peu de toi
    Désormais, c'eest un peu de froid.
     
    Sous mes yeux passent le présent
    Tu y es absent...
    Détenu par tes sentiments
    Naguère n'a pas eu la rançon du temps.

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  • Seulement vêtue de toi
    Je peins sur une toile de soie
    L'ébauche de nos ébats.
     
    Seulement parfumées de toi
    J'écris deux mots ou trois
    J'écris l'amour sans sa croix.
     
    Seulement maquillée de toi
    Je sculpte tes bras
    Autour de ma taille, pour des fois et des fois.
     
    Seulement faite de toi
    Je te regarde allongé près de moi...
    C'est l'éternité que je vois !

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  • Je me sens comme loin de toi,
    Loin de ce que tu as de moi.
    Allongée sur un lit de roses...
    Je sens les épines de ton coeur qui s'insurgent dans mes ecchymoses.
     
    Je sens tes mains sur mes formes
    Ton amour dans mon âme.
    Le désir de toi s'affame
    Il rend ma rancoeur si peu conforme.
     
    Je me sens comme loin de nous
    Loin de ce qui nous a rendu fous.
    Allongée sur le lit de la mort
    Dans ta poitrine, mon coeur s'essoufle encore.

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  • Ecouté ton coeur...
    Les voix qui l'effleurent
    Bravent ta candeur
    A mettre à mal tes pleurs.
     
    Regarde cet arc-en-ciel de valeurs
    Le noir et le blanc de ses torpeurs
    Chassé par un dôme de couleurs
    Te saluent du bout de leurs frayeurs.
     
    A ton air s'ajoute l'odeur
    D'un homme à la délicate fraîcheur.
    Le regard mutin et enjôleur
    Il vient à toi, de l'amour il est porteur.

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  • Souffrant d'être deux
    Nos corps frileux
    Se jette sous le premier caban miteux
    Qui s'impose à eux.
     
    Souffrant d'être "nous"
    Nos esprits fous
    Ne se contente plus  d'un hospice parsemé de trous
    Et se laisse corrompre par un insolite rendez-vous.
     
    Souffrant de nous donner vie
    Nos sentiments s'étouffent de leurs inepties.
    Cette brève entrevue avec le diable leur a fait crédit
    D'un opportun et frustrant défi.
     
    Souffrant du froid
    Souffrant d'être fous sans foi
    Souffrant d'une vie sans ébat...
     
    Nos âmes ereintés
    Se sont un jour assisent au bord d'une passerelle usée.
    Les vagues venant les braver...
    Un jour les ont emportées...

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