• Faites-moi pleurer
    Sortir de ce corps tâché
    L'amour et la haine que j'ai souillé.
    Videz-moi pour me purifier.
     
    Mes anges et mes démons... Je les assume
    Mes sagesses et mes jurons... Ils me consument.
    Je suis blanche, je suis noire
    Je flanche, j'ai de l'espoir.
     
    Je sanglote comme je ris
    Je concède et je nie.
    Je suis fausse... Je suis vraie...
    Mais si la voie me traversait ?
     
    Je l'aurais trouvé... Elle m'aurait accueillie ?
    J'aurais su écouter l'eau des montagnes qui m'aurait invité dans son lit ?
    Aurais-je été malheureuse pour être repenti  ? Et si ?
    Me serais-je repenti par malheur ? Et si ?
     
    A vous qui me jugez !
    A vous qui me cataloguez !
    Je vous regarde et vous souris !
    Je vous dis adieu et je vous oublis !
     
    Sagesse ! Je serais à toi... Je serais toi !
    Sagesse! Donne-moi le temps de venir à toi... De trouver la voie...
    Sage est celui qui use de la folie... Fou est celui qui reste sage !
    C'est dans l'erreur que j'ai appris, respirer a été mon apprentissage.
     
    Sagesse ! Je t'épouserais...
    Je porterai ton nom !
    A toi je viendrais...
    Détachée je suis et serais !

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  • Malheureuse se fait la vie
    De n'être que perfidie.
    Ce matin, je me suis levée...
    N'ai vu que des gens envoûtés.
     
    Malheureux le diable,
    Le belliqueux qui les a ensorcelé.
    Le mensonge m'accable
    De nier que je suis aussi à sa portée.
     
    Oh to, être de si bas !
    Pourquoi avoir fait ce choix ?
    Les flammes nous ensorceleront...
    Mais tu ne seras jamais qu'un rejeton.
     
    Tu n'es que fils du mal...
    Le père du bien viendra mâter la peine originale.
    Il viendra reprendre ses progénitures
    Pour les rendre à leur nature !

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  • Ils se targuent d'immortalité
    ... Les amoureux.
    Ils lancent des boutades et des enjeux
    A la vie qui sait les mener.
     
    Ils jouent de la harpe
    ... Les amoureux.
    Les conventions s'en écharppent
    De les laisser s'approprier de l'intrument des dieux.
     
    Ils glissent sur les obstacles
    ... Les amoureux.
    Fachés avec l'oracle,
    Le destin, contre ses vertus, à les voir se fait envieux.
     
    Ils volent à la  manière de bulles de savon
    ... Les amoureux.
    Légers de n'être que deux
    Le monde miséricordeux leur paraît être si loin de leur union.

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  • Je sais que j'ai dans le coeur
    De la place pour un adorateur.
    Je sens en moi le frisson
    Qu'un homme peut éconduire.
     
    Je sais que tu as dans l'âme
    Le désir d'une femme
    L'espoir d'une tendresse
    Tendue par la main d'une maîtresse.
    Au creux de lui tu sens
    La place d'une autre qui se fend.
     
    Je sais que nous avons dans les lignes de  nos mains...
    Le plan de l'amour, son affection est notre chemin.
    Quelques part dans les étoiles
    Deux d'entre elles se voilent
    D'une infinie fusion..;
    Elle nous fera renaître en union !

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  • Je me souviens avoir vu sous la lumière d'un arc-en-ciel
    La pâleur d'un homme cherchant sa belle.
    Assombrit par une infinie envie
    Son visage se cachait derrière le sommeil de la vie.
     
    Face à ce mariage de couleurs
    Cet individu mystère ne voyait en elles que la douleur...
    Mais sous son éventail, l'abri des nuages
    Dissimulait en fait quelques marivaudages.
     
    Sous les éclats de ce camaïeu
    Un ange prenait l'amour pour un jeu.
    Face au rougeoiment de son feu
    Il vit soudain à travers ses ailes...
    Le malheur d'un homme au coeur frileux.
     
    Sous la splendeur d'un leurre...
    Un homme connu soudain le bonheur.
    Par les mains de son protecteur...
    Une femme lui offrit son coeur !
     
     

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