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Voleuse d'homme !
Des pluies diluviennes De la neige fondue. Ô ciel ! Que ton eau vienne Laver mon corps déchu Me défaire des empreintes de sa peau De son odeur qui ne m'appartiens pas. Ô homme d'ailleurs ! Ton défaut ? C'est de ne pas être à moi ! Déraisonnée, je t'ai dérobé. Celle à qui tu as donné ton nom... Je lui prendrais volontiers. Et de m'en vouloir de ne pouvoir qu'écouter mes démons, Je m'approche de ce que tu as qui me plonge dans l'enfer... Je t'aime et me condamne au fer ! Coeur contre coeur Tic-tac, passent les heures... Je me criminalise Tandis qu'elle, se christallise !
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