• Un matin en t'attendant
    J'ai laissé mon coeur dansé
    Sur les touches d'un piano abandonné.
    Pour quand tu seras présent,
    Je me suis libérée
    Jusqu'à ce que la lune n'ait plus éclairée.
     
    Un après-midi en t'espérant,
    J'ai écrit mes voeux.
    Mon encre n'a coulé que pour deux.
    Pour ces mots te flattants
    Je t'ai dévoilé des rimes en "our"
    Les plus belles d'entre elles rimeront avec "amour".
     
    Un soir en t'imaginant,
    Je t'ai vu habillé d'un sourire,
    Dansaut sur notre avenir.
    Puis en te reposant,
    Allongé sur ma poitrine qui t'appartient,
    Tu t'es endormi sur mon coeur... Tout aussi tien.
     
    Enfin ! Une nuit, en te regardant,
    Près de moi, endormi tendrement,
    Je me souviens de ces journées durant
    Où je te voulus ardemment.
    Cinquante années ont passées
    Et je n'ai rien aimé plus que d'être à tes côtés.

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  • La vie est seule
    Toujours en retrait mal éclairée.
    Sans panneau, sans lanterne
    Dans sa noirceur elle tue, elle se reprend !
     
    A la lire dans les recueille...
    Elle n'a pas d'amis, ne se fait pas aimer.
    A la regarder sur les murs des cavernes...
    Elle ne se fait respecter, nul ne l'entend.
     
    Inaudible et invisible
    Et même si elle boîte...
    Sans rancune, elle nous protège.
    Nous ne savons capter le parfum de sa présence
    Nous ne savons écouter la musique de ses rires
    Nous ne savons voir l'amour sur ses visages colorés.
     
    Nous ne savons, nous êtres privisibles...
    Que la vie est seule... Même lorsqu'on la convoite.
    Même après deux millénaires de cortège,
    Elle n'est toujours pas pour nous une suffisance.
    Chaque larme versée fait fondre son visage... de poupée de cire.
    Mais qui se fiche de la solitude d'un vie ? Même si de tous elle est mère...

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  • Seulement que tu m'aimes !
    C'est un souhait,
    Une illusion qui sème des morceaux de fantaisie ça et là.
    C'est d'inexacts souvenirs d'un faux toi qui me garde entremêlée à ta fortune.
     
    Seulement que tu m'aimes !
    C'est une phrase
    Harcelant les sons et les musiques pour se perdre dans le silence.
    Je l'ai tant pensé, écrite et dite, mais seule je distingue ses trémolos.
     
    Seulement que tu m'aimes !
    Ca se ballade sur les cyphoses de mes songes
    Ca se heurte à tant d'amour qui s'atrophie dans la disette
    Et ça renaît dans la force de mes impuissances !
     
    Seulement que tu m'aimes !
    Si "seulement" devenait "tant"
    Je concevrais que tu ne sois pas là !
    "Que tu m'aimes"... Je ne l'attendrais plus !

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  • Si accompagnée de nos souvenirs, je m'éloigne...
    Si tu sens mon parfum s'évanouïr, l'air qui en témoigne...
    Si de ton corps, ma présence s'extirpe sans défi...
    Si mon nom sur notre alliance, tu sens que je n'habite plus ici...
     
    Retiens-moi par le coeur !
    De toute ma candeur
    Regarde la droit dedans...
    Dis-lui comme tu es vivant !
     
    De lutte et de débats, si le destin m'arrache à toi...
    De souffle et de trépas, si l'existence me retire mon visa...
    De misère et de faim, si les jours sont rudes...
    D'oubli et de routine, si l'amour se fait prude...
     
    Retiens-moi par le coeur !
    De par ta fraîcheur,
    Garde-moi dans ta vie...
    Invite-moi encore à jouer avec l'infini !
     
    Retiens-moi par le coeur !
    Au nom de la moitié de l'un qui habite l'autre...
    Regarde-moi dans le coeur...
    Il t'apparaîtra que tu es mon éternel, même sous le feu de mon dessein et de mes apôtres !

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  • Sur l'écume d'une âme légère
    Se dessine l'oriflamme d'une brise enchanteresse.
    Le doux murmure des feuillages d'un coeur filtrant la lumière
    Sont porteurs de promesses.
     
    L'aurore apporte sa renaissance
    Voici l'instant du souffle redonné.
    Son regard tout juste entrouvert se pose sur l'arborescence
    D'un sourire qui lui est destiné.
     
    La traversée du temps n'a pas effrayé
    Cet étranger venu d'un rêve inhabité.
    C'est comme si, même à mille lieux d'elle...
    Il avait senti sa présence qui l'interpelle !

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