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L ange noir1 dans
Poèmes : Amour le
20 Octobre 2008 à 10:35
Du tac o tac mon corps a répondu
Va voir au fond de la rue
Si tu y trouves un coeur nu.
S'il te regarde de bas en haut
Avec cet air de pauvre corniaud
Demande lui qui l'a déshabillé de ses lambeaux.
Abaisse ta dépouille au bitume
Prends le dans tes mains de plumes
Ne le laisse dépérir, il est de christal, il se consume.
Porte à ta poitrine ce souillon dépouillé
Abrite le de ce zéphir infecté
Sous tes fripes de soies. De toi toi laisse-le s'ammouracher.
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Par
L ange noir1 dans
Poèmes : Amour le
20 Octobre 2008 à 10:25
Dans les bras de mon lit débordé
Je pense à toi, drapé
Dans celui d'une autre poupée.
Je te rêve à mes côtés
Mes pieds froids contre ta chair réchauffée,
De tes bras enrubannées.
D'où je suis, dans les bras de mon lit, esseulée...
Je peux entendre ton souffle saccadé
Haché par les étreintes d'une autre dévergondée.
Seulement escortée
Je te laisse t'envoler, subsister
Au large de mon ivresse blanche, tristement réalisée.
Dans les bras de mon lit, justement bordé,
Les draps vierges de ne t'avoir camouflés,
Me glissent sur la peau, emportant mes rêves inachevés.
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L ange noir1 dans
Poèmes : Divers le
29 Août 2008 à 11:13
Il ne reste seulement...
Que les cendres de l'amour
Tas de poudre aux yeux du glamour
Effondrée au bitume
Puis s'envolant sur les airs déconvenues comme d'extatiques plumes.
Se targuent-elles d'être les mémoires d'un exutoire,
L'exutoire des foules désaimées.
Il ne reste que seulement...
Les rives d'eaux délavées
Pars les larmes d'âmes trouées,
Dépravées... jugées, délaissées, piétinées... Arbitrairement.
Tristes convalescences des rescapés purifiés
Se sont conjointement noyées
Dans les bas fonds de ces cuves d'apitoiements.
Il ne reste seulement...
Que trois petits gens
Boitillant sur les trottoirs dépavés
De l'avenue débauchée.
Se mirent-ils mutuellement...
Se joignent-ils promptement...
Se déciment-ils, inéluctablement !
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L ange noir1 dans
Les maux de Sofy le
29 Août 2008 à 11:07
Dire à mon homme
Que je l'aime.
Lire dire tout comme
Je voudrais qu'il me sème
Des mots d'amour
Des mots de vérités
Dans une de ces phrases sans pointillés.
Une de celle qui n'expira pas un jour
Parce que le souffle court
Et à bout de toujours
Elle perdra son chant
Dans les bras du néant.
Lui écrire sur le pense-bête
Ces petites lettres qui me grignote la tête
Après s'être gavé de mon coeur.
Elles y ont pris l'appétit
La faim d'un amour infini
Une boulimie de toute heure
Comme un creux dans l'estomac.
Cette cavité, c'est un manque d'ébats,
De folie, de joie et de tendresses
Qui se tendent dans des caresses,
Se reprennent dans le manque
A travers ses claques qu'il nous flanque.
Me lever, face à lui, dans le silence.
Briser l'inexistence
De ce qui nous écartèle.
Devenir celle
Qui d'un mot, puis deux
Révèle le doux son désireux
De la présente ardeur
Qui me tend ses lueurs.
Formuler une sentence
Icelle de la délivrance.
Lui offrir comme en un baptême
Tout la valeur d'un « JE T'AIME ».
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L ange noir1 dans
Poèmes : Amour le
29 Août 2008 à 10:47
A nos âmes emmêlées !
Nos coeurs, ces dulcinées
Qui s'en font voir de belles, de belles
A travers deux tours jumelles.
Deux corps qui les abritent
Du vent, du temps... Tout ce qui les irrite.
A nos corps emmêlés !
Ce bout d'homme, ce bout de femme
Qui l'un dans l'autre, se complètent à travers toutes ces flammes
Qui nous brûlent d'Amour, qui ne savent que nous essouffler.
A nos coeurs emmêlés !
Qui d'un battement puis d'un autre
Galope vers cet autre,
Qui nous construit en une entité,
Nouvelle énergie ennivrée de passion
Laissant libre cours à notre Union;
A nos doigts emmêlés !
Qui, dans la rue, ne savent que nous rapprocher
Comme pour nous guider sur le chemin des héritéss,
Des hérités de cette nouvelle envôlée.
A nous ! Ces emmêlés !
Ces deux êtres chers et désavoués
Abandonnés et sauvés par le dieu des archers.
Le seul désir qui nous habite et forme notre réalité
Est de n'être qu'à moitié
Pour mieux se reformer, n'être que nous... Tout entier !
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