• Chacun reste dans son coin

    Où chaque jour en moins

    S'est installé dans le silence.

    Alors on devient des bourreaux

    Souriant aux avards de mots,

    Ils se laissent aller à la déchéance.


    A un moment on se cache sans remords

    Puis on se cherche aussitôt,

    Scrutant dans le désert où les mirages prennent la forme de gouttes d'eaux,

    Ces dernières annonciatrices d'une subtile métaphore.


    Puis on va se coucher

    Sans s'être trouver.

    Mais que faire face à la misère

    Qui ronge le coeur des commentaires

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  • Quand je n'aurais plus de pièces jaunes, ni de billets verts,

    Que l'amour reste malgré tout mon père.

    Lorsque je ne pourrais plus suivre le cours du dollar,

    Que les zéros de mon compte en banque aurant largué les amarres,

     Que mon coeur n'aille pas voir ailleurs,

    Là où la cupidité n'a pas de pudeur.

     

    Si la pauvreté me montre du doigt,

    Que j'ai le courage de l'affronter d'un regard droit.

    Qu'aucune étincelle dans mes yeux

    Ne soit dû à un revenu hasardeux

    Qui ferait de moi une criminelle,

    Un ange  à qui on couperait les ailes.


    Que la vie me prenne dans ses bras,

    Laisse la faiblesse de l'or en bas.

    Je saurais voler

    Au-dessus de ce qui sait nous encanailler.

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  • Belle de nuit,

    Elle attire les ennuis.

    Belle de jour,

    Les mauvaises habitudent persistent toujours.

     

    Pour quelques billets,

    Elle vous montre où le paradis est.

    Pour le silence,

    Elle vous offre sa dernière danse.

     

    Consommation risquée

    Pour rêve échangé.

    C'est le chemin de la liberté

    Qui a trouvé où s'échouer.

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  • Le monde est une vaste boutique

    Dans laquelle l'amour n'est qu'une vieille relique

    Qui provient d'une ère épique

    Où vivre n'est pas un péché biblique.

     

    On fouine dans de vieilles malles

    Pour y trouver un sentiment que le temps a rendu banal

    Mais qu'il a aussi fait devenir bestial

    En le faisant flirter avec le mal.

     

    Puis on passe à la caisse

    On y dévoile nos faiblesses

    Car la vie nous abaisse

    A nos crimes qui la blessent.

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  • Du feu pour brûler tout ce qui hurle.

    Le cri des coeurs qui se perdent sans leurs armes,

    Le chant des corps qui veulent faire le saut puis reculent;

    Le son des paroles qui jugent et condamnent.

     

    Des flammes pour raviver les valeurs,

    Réchauffer les glaciers qui séparent les nations.

    Faire fondre l'intolérance qui engendre les heurts,

    Calciner les guerres qui finissent de tuer l'absence de concession.

     

    Des cendres pour laisser sur terre

    Le peut que l'on sait faire,

    Montrer à nos visiteurs

    Que nous ne sommes pas que des tueurs.

     

    Alors jetons nous sur nos briquets

    Pour vite propager un incendie,

    Offrir à notre monde un nouveau souffle de vie

    Où nous pourrions réapprendre à exister

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