• Mon cher et tendre,

    Voici une lettre qui vous fera comprendre

    Qu'il nous faut suspendre

    Cet amour qui ne veut rien entendre.

     

    Je ne connais plus que vos élans de tendresse.

    Votre parfum est devenue pour moi comme une îvresse.

    Certes je suis toujours dans l'avion de la jeunesse

    Cependant le temps presse.

    La séparation est une solution qui m'oppresse

    Mais il faut que notre liaison cesse.


    Ne voyez dans mes mots

    Que la passion qui me brûle la peau.

    Sachez que si mon départ semble sonnez faux.

    La maladie m'a fait ce vilain cadeaux.

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  • Où va mon coeur quand il suit le vent,

    Me laissant avec les caprices d'un enfant ?

    Je ne suis pas à ma place avec les gens,

    Je ne supporte pas quand le piège de la solitude se tend.

     

    Je ne sais pas ce que je veux.

    Souvent je me dis, que s'il pleut?

    C'est uniquement pour mes yeux.

     

    De l'eau, pour un regard désabusé,

    Ne pas le laisser se délaver.

    Du feu, pour un souffle coupé,

    Le raviver avant que le dernier n'ait été donné.

     

    L'eau ou le feu ?

    Je ne sais pas ce que je veux.

     

    Où va mon coeur quand il suit le vent,

    Me laissant avec les caprices d'un enfant ?

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  • J'ai pas toute une vie à écrire

    Mais tant de vies à maudire.

    Des existences qui se sont emmêlées

    Qui n'auraient jamais dû se croiser.

     

    J'ai pas toute une vie pour lire

    Ce que le destin veut me décrire.

    Des choses que j'ai pu observer

    Que j'aurais dû ignorer.

     

    J'ai pas toute une vie à dessiner

    Mais tant de peine à démontrer.

    Des blessures qui ont saignées

    Qui auraient dû rester fermer.

     

    J'ai pas toute une vie pour peindre

    Tout ce qu'on me laisse craindre.

    Des peurs qui m'ont freinées

    Que je n'aurais dû qu'imaginer.

     

     

    J'ai pas toute une vie

    Mais déjà deux décennie.

    Et j'ai bien compris ce que nous fait cette vie

    Lorsqu'on la meurtrie.

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  • Mon coeur ne prend pas de vacances.


    Il va de plateaux en plateaux de romance


    Enchaînant les courts métrages de ma vie


    Avec les acteurs qu'incarnent mes petits amis.


     


    Lorque j'enfile mon costume de séductrice,


    Mon amour n'a plus de cicatrice.


    Un peu de maquillage sur mon visage,


    J'enfermes mes souvenirs dans une cage.


     


    C'est une manière de baisser le rideau


    Et , paradoxalement, de le lever au plus haut.


    On peut y trouver derrière,


    Tous mes sentiments d'hier;


    Au grand jour devant,


    Une femme qui se cache sous des faux-semblants.


     


    Car lorsque je retourne dans ma loge,


    De nouveau mon esprit déroge


    Et s'enfuit vers toi


    Sans savoir dans quel état il reviendra.

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  • Depuis le temps que je rêve de cette présence.



    Je n'ose plus compter les années car je perds patience.



    Souvent je me dis que si j'avais plus d'aisance,



    Mes paroles n'auraient pas la même raisonnance.



     



    Comment fait-on pour retrouver confiance ?



    Pourquoi ne m'a-t-on pas donné connaissance



    Des quelques certitudes concernant ma présence,



    Celles qui sont les clefs de mon attirance ?



     



    A tous les écrivains de romance,



    A tous ceux qui savent à quoi je pense,



    A tous les médecins qui délivrent des ordonnances.



    Donnez-moi le remède qui me délivrera de ma pénitence !



     


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