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JOUR / NUIT
Au nom d'un sommeil engendré par le dérisoire Je m'alite sur les langes de l'espoir. Face à moi, ce reflet dans un miroir, Ce substitue de déversoir Me renvoie les traits d'une femme souillée de noir... Traces indélibiles d'un maquillage des plus illusoires. Mes paupières s'affaissent La nuit venue, s'assoupissent mes faiblesses. Qu'à demi éveillée, mon âmes ne se blesse, Cette fichue neurasthénie... Enfin me délaisse. Je bois l'élixir de la fée ivresse. Elle me tend un rêve, à ma carcasse elle s'abaisse. Six heures du matin ! L'heure des "lèves-tôt". Je m'enfile la peau sur les os, Me traîne sous l'eau, Purifie cette chair criblée de défauts. S'en reviennent ces saletés de bobos... L'anesthésie ne fait plus son boulot !
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