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ASILE
Il est un asile où l'Amour A bien des malades à jouer des tours. Dans les camisoles, les bras des troubadours Sont noués pour ne plus tendre de délices si courts. On y enferme des coeur Dans des petites cellules de douceur. Des médecins cajoleurs Eradiquent leurs torpeurs. Il est un asile où hommes et femmes Mutuellement se condamnent A n'être que la soeur d'une autre âme, Au prix d'un retour de flamme. Membres alliénés aux chairs indisciplinées, Extase éphémères, mais tant convoitées, En ces murs dévergondés A jamais resterez enfermés. Il est un asile de fous... M'y a t-on enfermé sans tabou. Je suis folle de vous ! Un jour m'y rejoindrez-vous ?
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