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Par
L ange noir1 dans
Poèmes : Divers le
29 Août 2008 à 11:13
Il ne reste seulement...
Que les cendres de l'amour
Tas de poudre aux yeux du glamour
Effondrée au bitume
Puis s'envolant sur les airs déconvenues comme d'extatiques plumes.
Se targuent-elles d'être les mémoires d'un exutoire,
L'exutoire des foules désaimées.
Il ne reste que seulement...
Les rives d'eaux délavées
Pars les larmes d'âmes trouées,
Dépravées... jugées, délaissées, piétinées... Arbitrairement.
Tristes convalescences des rescapés purifiés
Se sont conjointement noyées
Dans les bas fonds de ces cuves d'apitoiements.
Il ne reste seulement...
Que trois petits gens
Boitillant sur les trottoirs dépavés
De l'avenue débauchée.
Se mirent-ils mutuellement...
Se joignent-ils promptement...
Se déciment-ils, inéluctablement !
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Par
L ange noir1 dans
Les maux de Sofy le
29 Août 2008 à 11:07
Dire à mon homme
Que je l'aime.
Lire dire tout comme
Je voudrais qu'il me sème
Des mots d'amour
Des mots de vérités
Dans une de ces phrases sans pointillés.
Une de celle qui n'expira pas un jour
Parce que le souffle court
Et à bout de toujours
Elle perdra son chant
Dans les bras du néant.
Lui écrire sur le pense-bête
Ces petites lettres qui me grignote la tête
Après s'être gavé de mon coeur.
Elles y ont pris l'appétit
La faim d'un amour infini
Une boulimie de toute heure
Comme un creux dans l'estomac.
Cette cavité, c'est un manque d'ébats,
De folie, de joie et de tendresses
Qui se tendent dans des caresses,
Se reprennent dans le manque
A travers ses claques qu'il nous flanque.
Me lever, face à lui, dans le silence.
Briser l'inexistence
De ce qui nous écartèle.
Devenir celle
Qui d'un mot, puis deux
Révèle le doux son désireux
De la présente ardeur
Qui me tend ses lueurs.
Formuler une sentence
Icelle de la délivrance.
Lui offrir comme en un baptême
Tout la valeur d'un « JE T'AIME ».
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L ange noir1 dans
Poèmes : Amour le
29 Août 2008 à 10:47
A nos âmes emmêlées !
Nos coeurs, ces dulcinées
Qui s'en font voir de belles, de belles
A travers deux tours jumelles.
Deux corps qui les abritent
Du vent, du temps... Tout ce qui les irrite.
A nos corps emmêlés !
Ce bout d'homme, ce bout de femme
Qui l'un dans l'autre, se complètent à travers toutes ces flammes
Qui nous brûlent d'Amour, qui ne savent que nous essouffler.
A nos coeurs emmêlés !
Qui d'un battement puis d'un autre
Galope vers cet autre,
Qui nous construit en une entité,
Nouvelle énergie ennivrée de passion
Laissant libre cours à notre Union;
A nos doigts emmêlés !
Qui, dans la rue, ne savent que nous rapprocher
Comme pour nous guider sur le chemin des héritéss,
Des hérités de cette nouvelle envôlée.
A nous ! Ces emmêlés !
Ces deux êtres chers et désavoués
Abandonnés et sauvés par le dieu des archers.
Le seul désir qui nous habite et forme notre réalité
Est de n'être qu'à moitié
Pour mieux se reformer, n'être que nous... Tout entier !
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L ange noir1 dans
Les maux de Sofy le
18 Août 2008 à 10:42
Comme une normalité
L'oreiller caresse mon insomnie encore une fois ressuscitée.
Un de ces matins je vais me lever Avec l'envie de me gratter mon cerveau mal luné,
Y trouver dedans une ribambelle
De gens à la gueule belle
Que j'aurais tant aimé,
Qui, eux, ne savent ce que veut dire "Aimer".
Comme une normalité
Devant le miroir, la tronche mal réveillée,
Je vais me SAUPOUDRER D'un maquillage qui me donnera de l'EFFET.
MYSTERIEUSE et tant CONVOITEE
Je me donnerai, me donnerai
Mais JAMAIS ne recevrai Ce dont j'ai MERITE.
Comme une normalité
Je vais sortir dans un nuage de fumée, Mélange de polution, de cigarettes, de mauvaises odeurs pestées.
Puis, d'un PAS DECIDE, Je me rendrais au BUREAU DES GENS OUBLIES,
Là où on dépose tout ceux à qui ont a oublié de téléphoner...
Puis un jour... On viendra me chercher,
Avec de l'air de rien, comme si DE RIEN N'ETAIT.
Comme une normalité
Je lâcherai un grand SOURIRE
Dira MERCI a celui qui saura me GUERIR
Lui tendrai une de mes MOITIE La lui donnerai pour l'ETERNITE
Puis empreinte de NORMALITE Je me laisserai aller
Aller à croire que nos AFFINITES seront d'INFINITES.
Comme une normalité
Ce jour j'aurais pris quelques années,
Mon visage sera bien cerné, ma parole se fera moins éloquente.
Ma frénésie moins existante.
Une voix se fera soudain entendre.
Serais-ce pour moi ce qu'elle va tendre ? "Mesdames, Messieurs, VOTRE ATTENTION EST REQUISE ! Le numéro 81026 est attendu à la remise!" "81026" C'est le numéro que je porte depuis l'âge tendre...
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