• Mon sang s'en va, s'en vient
    Dans ce corps, le tien.
    L'impudeur me gagne dans ta chair,
    M'efface, me redessine à ta lumière.
    Se baladent dans ton coeur creux,
    Des éclats de passion, mes ébats désireux.
    A tes élans, ma tendresse
    A tes attentions, mon hardiesse.
     
    Envellope de charme et de caractère
    Fut en un temps éloignée, tienne
    Devient en ces temps présent, mienne.
    M'en suis emparée,
    M'en suis appropriée.
    Encerclée, colonisée puis délogée,
    Je l'habite d'une présence enjouée,
    Me partage à ton corps essoufflé.
     
    A l'abri, en tes bras.
    A l'intérieur, enrubannée et choyée par ta voix.
    Habiter une autre que moi,
    Visiter ta peau, trouver refuge en toi.
    Je ne suis faite que de ma chair, que de mes os
    Mais c'est en ton souffle que mon Amour est sans défaut.
    Au coeur de ton coeur,
    Je renais de tes lueurs.

    votre commentaire
  • Comme un mot dans la gorge
    Un de ceux qui se sort,
    Qui se fend et avant se tord...
    Avant même que le son l'égorge.
     
    Comme des maux sur le coeur,
    D'insipides erreurs
    Qui se remuent et se tortillent sur des cyphoses,
    Cicatrices et bosses d'essais qui m'ankylosent.
     
    Comme des trémolos sur ma bouche,
    Des souffles mals assumés qui ne touchent.
    Ils s'extirpent comme des balbutiements louches,
    Devant chaque affront se couchent.
     
    Comme mes maux viennent du coeur
    Se perdent dans les siphons de ma gorge fermée...
    Se retrouvent sur ma bouche comme par erreur
    Et tombent dans le précipice obscur, le cimetière des ignorés !

    votre commentaire
  • Il y a t-il plus outrageante peine
    Que de savoir ni d'Amour ni de Haine
    Pourquoi avec tant de ardeur je t'aime ?
    Pourquoi avec tant de silence, tu te démènes,
    A marquer mon coeur de ton emblême ?
    Comme malgré toi... Comme malgré moi... Même !
     
    Si je ne sais plus tout ce que je fais
    C'est que ton regard... Jamais posé sur moi, me défait.
    Jamais ne me verras-tu
    M'étouffer dans mes trémolos assidus ?
     
    Toi qui ne sais que ne pas me savoir !
    Toi qui ne fais que ne pas me faire valoir !
    Sais-tu, toi, du haut de ta tour d'ivoire
    Qu'une femme pour toi, nourrie les plus grands espoirs ?
     
    Je me transparais dans ton ombre
    Mes sanglots m'encombrent...
    Mais que dirais-je si un jour face à toi,
    Tu me portais à ta lumière de ton jour, si tu faisais ce choix ?
     
    Sans voix...
    Plus ni loi
    Ni droit
    Tout simplement, je tomberai dans tes bras.

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires