• Je vous écris ceci
    Je m'oublis aussi
    Non, je ne me renie
    Je m'efface à votre profit.
    Qu'elle idée me traverse l'esprit ?
    Aucune, je vous le dis !
     
    Ce qui me transperce ?
    Seulement une lumineuse averse
    Sur mon coeur, se disperse.
    C'est votre visage qui le transperce...
    Sur moi... Il exerce
    Des sentiments qui me bouleverse.
     
    Serait-ce un abbus
    De vous présenter mes attribus ?
    De moi, je ne suis imbu.
    Il est juste que je n'ai pu... Me défaire de cette îvresse assidue.
    Serait-ce incongru
    De vous dévoiler ma tendresse dans des mots discourus ?
     
    Ma belle,
    Je ne saurais vous chanter une ritournelle
    Bien trop intimidé par vos prunelles.
    Tout de même, cette déclaration n'est pas une bagatelle.
    Bien réelle et sans conditionelle
    Elle traduit mon désir de vous accompagner un jour à la chapelle.

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  • Un enfant meurt d'un enfant
    Dieu l'a invité au désert
    Desservit par la poudre  sur ses mains
    Maintes fois sallies par les balles.
    Bals de gens maîtres d'or
    Or, la tempête arrive...
    Tant pis ! Ils trinqueront sous l'orage.
    L'eau rage de ne pouvoir laver
    La vérité... Elle restera souillée
    Sous les piles de corps,
    Corps et âmes pour la déraison.
    Des raisons de là-haut
    Oh dieu tout puissant
    Puisse s'en retirer une morale...
    Des morts râlent de se percuter contre les pierres.
    "Pierre", c'est le nom de l'enfant tombé à terre !
     

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  • Ma morphine
    Mon héroïne
    Tu m'accompagnes... Je suis infirme...
    Déchirée... Ca se confirme.
     
    Dominuée d'un membre... Incomplète
    Privée d'un organe... Fluette.
    Je ne suis plus qu'à moitié
    Je vis en veilleuse... Qu'à demi avivée...
     
    Ma morphine
    C'est ta douceur que je m'injecte
    Mais la douleur me gagne... M'infecte...
    Comme de l'héroïne.
     
    Blessure fantôme... Invisible, persistante
    N'est pas indolore... J'ai mal à ma chair absente.
    Je suis amputée... Et c'est de toi
    Je suis infirme.. Ma morphine ça n'est plus toi.
     
    Le temps pour scalpel... L'orgueil ce bistouri
    Tranchant, si incisif... Ils font saigné toute une vie
    Passions et désirs clampés
    De l'amour, je suis handicapée !

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  • Cette fois... Je serais sincère !
     
    Plus d'as à jeter
    Plus de larmes à faire verser
    Ni de cop de poker à bluffer
    Ni de poches à vider.
     
    Cette fois... Je serais nue comme le verre !
     
    Plus d'âmes à trouer
    Plus de chargeur à vider
    Ni de lames à user
    Ni de coeur à essouffler.
     
    Cette fois...
     
    Plus de capes et d'épées
    Etouffées sous ces bals masqués
    Réfugies sus des demi-mots, des maux entiers
    Plus de quête de vengeance voilée.
     
    Il n'y aura plus  monopoliser
    Le parc gratuit... Ses gains mals attribués
    Plus à prendre en otage les hôtels rue de la paix
    Pour une carte "sortie de prion"... Permis de réitérer.
     
    Cette fois... Je serais sincère !
    Cette fois... Nue comme le verre !
    Destructrice et vindicative humanité,
    Je m'agenuillerais devant toi... Mère nature de toutes nos portées !

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