• Je voudrais habiter  dans un livre,

    Me balader sur ses pages

    Consommer de l'encre qui ennivre

    Pour traverser les chapîtres des âges.

     

    Avor le pouvoir d'inventer ma fin

    En créant mes lendemains

    Tout en sautant des lignes

    Pour que le temps de vivre soit ma seule consigne.

     

    Je l'illustrerais d'images

    De ces gens de passage

    Qui ont traversés mes jours

    Pour des voyages longs ou courts.

     

    Puis je signerais de mon nom

    Cette oeuvre qui donnerait le ton

    A un compte pour enfants

    Qui leur ofrrirait le soleil le jour de mauvais temps.

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  • Je n'ai pas pris la peine

    De chasser la haine et ses acharnements.

    Si j'avais fait des tentatives, elles auraient été vaines.

    Econduits par mes tourments,

    Je ne connais aucune peine.

    J'ignore ce qu'est le déchirement

    Face à des gens allongés sur les plaines

    Baignant dans une mare de sang.

     

    J'ai oté bien plus de vies

    Que je n'en n'ai sauvés.

    Face au mépris,

    Je ne me suis jamais incliné.

    Bien au contraire, je l'ai nourrit

    Pour qu'il puisse progresser.

     

    Mon nom de code est : "GUERRE".

    Je suis de toutes les galères.

    Les hommes m'ont  appris ce que je sais faire,

    Ils m'ont enseignés comment les faire tomber à terre,

    Comment faire en sorte qu'ils ne se relèvent pas.

    Je gagne toujours le combat

    Et pour faire apparaître un GAME OVER

    Sur les écrans de la peur

    Il faudrait tout simplement,

    Ne plus faire appel à moi pour convraicre les gens...

     

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  • Je danse sur la plage que tu as dessinée.

    C'est un peu de toi que je frôle lorsque son sable me chatouille les pieds.

    Je sens les vagues de la mer que tu as peinte,

    Déchaïnées par les marées de nos étreintes.

     

    Je lève les yeux au ciel,

    M'empreigne de ton aquarelle.

    J'y trouve nos visages

    Se faisant des câlins de nuages.

     

    La fin du voyage a eu le dernier mot,

    Tu as donné le dernier coup de pinceau.

    Je m'approche de la toile de ta peau,

    Y découvre l'oeuvre de mes idéaux.

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  • Mon coeur ne prend pas de vacances.


    Il va de plateaux en plateaux de romance


    Enchaînant les courts métrages de ma vie


    Avec les acteurs qu'incarnent mes petits amis.


     


    Lorque j'enfile mon costume de séductrice,


    Mon amour n'a plus de cicatrice.


    Un peu de maquillage sur mon visage,


    J'enfermes mes souvenirs dans une cage.


     


    C'est une manière de baisser le rideau


    Et , paradoxalement, de le lever au plus haut.


    On peut y trouver derrière,


    Tous mes sentiments d'hier;


    Au grand jour devant,


    Une femme qui se cache sous des faux-semblants.


     


    Car lorsque je retourne dans ma loge,


    De nouveau mon esprit déroge


    Et s'enfuit vers toi


    Sans savoir dans quel état il reviendra.

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  • J'ai voulu gravir les plus hautes montagnes

    Pour enfin attraper ces années qu'on empoigne.

    Pour moi, il n'y avait pas de risque d'avalanche,

    Ni de rides qui s'invitent et se déhanchent.

     

    J'ai visé le sommet de la roche

    Croyant que la lune se décroche.

    Mais si j'avais commencé par le bas

    J'aurais su que le ciel ne se touche pas.

     

    Je n'ai pas connu la force du vent

    Qui m'aurait imposé des contre-temps

    Pour m'allouer des minutes de reflexion,

    Qui m'aurait facilité cette nouvelle ascencion.

     

    J'étais jeune

    Et j'ai cru que tout était beau.

    L'impertinence m'a fait tomber de haut

    Et ça, ça n'est pas un rêve qui sonne faux !

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